Les volontés essentielles sont au nombre de trois et concernent la nature des obsèques (civile ou religieuse), le culte et le mode de sépulture (inhumation ou crémation).
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LE RESPECT DES
VOLONTÉS
Les volontés essentielles concernent la nature des obsèques (civile ou religieuse), le culte et le mode de sépulture (inhumation ou crémation).
LE MODE DE SÉPULTURE
Un contrat obsèques pour faire connaître ses volontés
Pour la loi française, choisir le caractère civil ou religieux de la cérémonie, la nature du culte, l'inhumation ou la crémation, et la destination des cendres sont des dispositions à valeur de testament.
Comment être sûr qu’elles seront respectées ?
Dans bien des cas, les volontés funéraires sont exprimées lors d’une conversation familiale ou de confidences auprès de proches parents ou amis. Rarement formalisées dans un document officiel, elles ont peu de chances d’être connues, suivies et respectées lorsque survient le décès. La personne détenant ces volontés doit être rapidement informée du décès et les faire connaître avant les obsèques.
À qui les transmettre ?
Comme pour un testament, vos volontés funéraires doivent de préférence être écrites et enregistrées en lieu sûr pour être protégées et respectées le moment venu.
Vous pouvez charger une ou plusieurs personnes de veiller à l'exécution de vos dispositions.
Faut-il désigner un proche ?
Il n'est pas toujours facile pour un proche endeuillé de tout surveiller et de s'opposer à des organismes au besoin, à des entreprises, des administrations ou des membres de la famille. De plus, le proche désigné ne sera peut-être plus là le moment venu...
Un opérateur funéraire ?
Il serait à la fois juge et partie.
Un notaire ?
Il ne pourra pas veiller à l'organisation des funérailles avant les obsèques, car le dossier testamentaire dans lequel peuvent figurer les volontés funéraires n'est généralement ouvert qu'après les obsèques.
En souscrivant un contrat obsèques et en désignant l'Association Colombe comme mandataire pour veiller au respect de vos volontés essentielles, vous avez l'engagement que celles-ci seront connues et prioritaires sur toute autre considération matérielle, financière, familiale, administrative ou commerciale.
Chaque famille accompagne le défunt via une cérémonie unique. Cette cérémonie permet de rendre hommage à la personne disparue. De plus en plus de français optent pour la cérémonie civile qui laisse beaucoup de libertés à la famille. En effet, axée sur le souvenir et l’hommage au défunt elle est personnalisable. Les familles peuvent l’organiser elles-mêmes ou en confier la réalisation à un professionnel du funéraire. La cérémonie religieuse quant à elle, dépend de la culture et du rite pratiqué.
La sépulture, dernier domicile du défunt, est très symbolique et chargé d’émotions. En cas d’inhumation, la sépulture est obligatoire. Le défunt sera inhumé en pleine terre ou dans un caveau construit au préalable.
En cas d’inhumation, la sépulture permet de garder un lieu de recueillement. Il est également possible de choisir un columbarium, un monument cinéraire ou un monument mixte. Si aucune proposition n’est retenue, il est possible de disperser les cendres.
La dispersion des cendres
Avec la loi du 19 décembre 2008, les cendres ont désormais le statut de corps humain à part entière. En conséquence, la pratique de la dispersion est strictement encadrée et réglementée.
Conserver les cendres
Les cendres du défunt peuvent être conservées dans un lieu individuel de recueillement :
Inhumée dans une sépulture traditionnelle familiale
ou une sépulture cinéraire
Scellée sur un monument funéraire dans un cimetière
La case de columbarium offre un lieu de souvenir.
Disperser les cendres
Il est possible également de faire le choix d’une dispersion de ses cendres :
Dans un jardin du souvenir aménagé à cet effet,
Dans un espace de pleine nature : forêt et bois, montagne, mer
(soumis à réglementation)
La dispersion exige une déclaration obligatoire à la mairie de la commune de naissance du défunt. Cette déclaration devra indiquer la date et le lieu de dispersion des cendres. La dispersion relève d’une décision personnelle et constitue un choix légitime. Elle doit néanmoins être mûrement réfléchie avant de l’inscrire dans son contrat obsèques, car les proches, ne sachant où se recueillir, peuvent éprouver une perte de repères. Mieux vaut en parler à son entourage avant de prendre sa décision.
CE QU'IL N'EST PAS POSSIBLE DE FAIRE :
Disperser les cendres sur la voie publique, dans un lieu public
(square, stade, place, etc…).
Diviser les cendres
Conserver une urne
au domicile